Edito du président – Septembre 2019

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Bonne reprise à tous après des congés reposants, je l’espère !

Je vous rappelle que nous nous retrouvons le 5 septembre, pour la Garden Party à Meyreuil au domaine de Valbrillant. Pensez à vous inscrire en cliquant sur le lien suivant https://www.billetweb.fr/garden-party-meyreuil-2019.

L’été n’a pas été de tout repos pour certains. Nous avons une pensée particulière pour les soldats du feu, dont certains ont payé le prix fort, celui de leur vie, à l’instar du pilote Franck Chesneau, la protection de notre environnement. A l’opposé de ce sacrifice ultime, nous mettrons un énorme carton rouge à ces aixois, qui ont volé, au mois d’août, un camion de pompier, durant une intervention, sur un arrêt cardiaque, dans le quartier du Jas de Bouffan. Honte à ces gens-là qui mériteraient d’être durement sanctionnés et, sans hésitation, éduqués !

La préservation de notre planète est un enjeu important, en raison des pollutions et du réchauffement climatique. Ne serait-il pas normal de classer des zones, comme la forêt amazonienne, comme terre internationale, plutôt que chaque pays y exerce sa souveraineté, avec une telle arrogance, que certains s’autorise à détruire ce bien humanitaire. Ce serait la solution pour venir à bout des incendies qui ravagent le poumon de notre planète. « Notre maison brûle » à cause d’intérêts à court termes. N’est-ce pas un crime contre l’environnement, et plus largement l’humanité, que de laisser périr 20 % de notre poumon collectif ? de voir disparaitre sur ce continent, une telle bio diversité et de risquer un bouleversement climatique ?

Pourtant des solutions existent, il y a quelques années J’avais lu « Passeurs d’Espoir » du couple Cherisey dans lequel, sur l’un des chapitres, étaient décrites les pratiques d’agro forestation menées en Amazonie. C’est-à-dire développer une agriculture compatible avec la forêt amazonienne. Cela marche. Il faut s’inscrire dans un temps plus long que le profit tiré des terres brûlées, mais le rendement est sans doute meilleur sur le long terme.

Il y a dans le monde des personnes qui agissent pour apporter des solutions en inventant des produits moins polluants, plus respectueux de notre planète, … Dans le sud-ouest de la France, j’ai croisé un maire, dans un village rural, qui donnait 2 poules à chacun de ses nouveaux habitants. Les gallinacés peuvent détruire 150 kg de déchets par an. Il suffit d’avoir un jardin pour fabriquer et recycler l’engrais qu’ils génèrent. Ils vont jusqu’à manger les coquilles d’huîtres…

Côté déchets, nous pouvons saluer le début de démantèlement de la décharge du Plateau de l’Arbois, initié par les collectivités : l’Etat, le Conseil Départemental 13 et la mairie d’Aix en Provence. Nous avons besoin de concret.

Côté pollution, nous espérons que les prochaines échéances électorales, seront porteuses de projets visionnaires qui proposeront des solutions de déplacement à l’échelle métropolitaine, par l’utilisation de différents moyens de transport, pour éviter que nous soyons asphyxiés et que des milliers de personnes perdent quotidiennement des heures de repos. L’heure n’est plus à la querelle entre Aix et Marseille. Il est temps de mettre en place des solutions d’amélioration pour l’ensemble de la population. Souvenons-nous que cette année c’est l’anniversaire des 30 ans de la chute du mur de Berlin. L’Allemagne de l’Ouest a fait le choix de s’endetter et de mettre à niveau l’Allemagne de l’Est. Le pari a été réussi. Je pense que nous sommes capables de parvenir à améliorer grandement notre métropole, avec des personnes incarnant une nouvelle vision, indispensable pour la protection de notre environnement.

  Frédéric REGIS Président du GEPA
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