Chers adhérentes et adhérents,
Me voici donc « aux manettes » de notre association. Merci de m’avoir apporté votre confiance, J’espère que vous êtes tous partants pour cette nouvelle année et que vous allez m’aider à trouver des solutions pour maintenir le lien social et ainsi pallier le risque d’isolement des entrepreneurs que je sens poindre.
Je compte sur vous pour m’aider à ce que le GEPA continue d’agir ensemble, de porter et de diffuser nos valeurs d’entrepreneur, de solidarité, d’entraide et d’intérêt général, malgré le lourd impact de la crise sanitaire actuelle sur nos activités sociales et économiques.
La période que nous vivons aujourd’hui est bien particulière. La pandémie du Covid-19 nous a contraint à modifier, au sein du GEPA, profondément comme sur un grand nombre d’organisations, nos modes de fonctionnement. Certaines manifestations prévues comme la conférence-débat du 23 septembre dernier, le Digital Club ou les tables ouvertes ont dû être reportées : une table ouverte est donc prévue à Meyreuil jeudi prochain ainsi que le débat conférence avec IPA le 21 octobre au siège du Tholonet du Canal de Provence.
D’autres manifestations sont maintenues comme la soirée culturelle : « le lac des cygnes » dernière création d’Angelin Prejlocaj, au GTP le 29 octobre prochain.
Nous avons à la fois besoin de sécurité et de liberté. Notre liberté individuelle est contrainte par les mesures sanitaires au nom de la protection de la communauté.
Certains ont peur de cette épidémie et d’autres sont en colère car on leur interdit de travailler.
Je pense qu’il ne faut surtout pas que ces deux mondes s’affrontent mais qu’au contraire unissent leurs forces pour arriver à dynamiser au mieux l’économie sur notre territoire tout en respectant les fameux gestes barrières toujours importants et incontournables.
D’un côté, comme le dit André Comte-Sponville, doit on sacrifier les jeunes au détriment des personnes âgées, la liberté sur l’autel de la santé ? Combien les actifs devront payer pour ce confinement ? Ne faudrait-il pas mieux que les hôpitaux retrouvent de la marge de manœuvre, ne faudrait-il pas mieux investir dans notre service de santé (que l’on croyait le meilleur) plutôt que de mettre sous perfusion notre économie. Combien de temps peut-on tenir ? Qui va payer ?
D’un autre côté, ne peut-on pas aussi comprendre certaines personnes plus fragiles qui redoutent la désinvolture inappropriée de certains qui prennent tous les risques, bravant notamment les règles de prévention sanitaire. Leur crainte se transforme alors en angoisse, voire en terreur irrationnelle et incontrôlable mais la santé de tous dépend de la santé de chacun ainsi que de la vigilance de chacun à respecter les mesures de protection.
Je souhaite donc que chacun fasse preuve de bienveillance et de compréhension afin que tous nous puissions ensemble aller de l’avant.
Prenez soin de vous et de vos proches
Bien à vous