Le monde change à grande vitesse. Je rencontrais, il y a quelques jours, un jeune ingénieur, qui me disait se reconvertir dans un métier d’avenir. Car, avec la concurrence de l’Inde, et l’utilisation de l’intelligence artificielle, il devenait moins compétitif, et son métier devenait beaucoup moins intéressant. Ce jeune de moins de 30 ans, qui a fait 5 années d’études après le bac, ne revendique rien. Il fonce. Il va de l’avant, pour transformer ses compétences vers un nouvel avenir.
Cela m’a fait réfléchir, car, pendant ce temps, certains rêvent de revivre mai 68. Nous pouvons, certes, avoir un détonateur commun : une inégalité de richesse. Mais cela demeure très différent. L’apparition de l’économie numérique a changé la donne. La richesse bénéficie à celui qui met en relation, qui apporte l’information, et pas forcément à celui qui investit dans l’outil de production. L’internationalisation de l’économie rend l’optimisation fiscale aisée. Cela pose les bases d’un problème sociétal certain, à résoudre, à l’échelle planétaire.
Mais pour beaucoup d’entre nous, qui sommes, pour le moment, dans une économie plus classique, avons aussi besoin d’intégrer certaines nouvelles technologies, afin de transformer nos métiers, pour exister toujours demain. Certaines entreprises, après des années de crises difficiles (Et ce n’est pas fini pour certaines), avec des trésoreries amoindries, essayent de s’organiser pour s’adapter aux changements qui arrivent, avec un pays, qui concourt au championnat du monde de l’imposition fiscale, et à celui de son corollaire, la dépense publique. Tout cela avec une croissance qui demeure faible, bien qu’elle s’intensifie.
Pour mémoire, la croissance de la France, en 1968, était de 5,2% (contre 2% aujourd’hui) et même supérieure à celle de la majorité des autres économies occidentales (+2,4%). Nous avions un taux de chômage à 2% (contre 9,3 % aujourd’hui) et un déficit public à moins de 13 % du PIB (contre 97 % du PIB aujourd’hui).
Certaines personnes, en raison de la nature de leur travail, ont une capacité de nuisance sur l’ensemble des citoyens, essayent de bloquer le pays, afin de rester dans le statut quo. C’est scandaleux et amoral ! Ils continuent de refuser le changement, de refuser la modernité, de refuser de s’adapter à l’évolution du monde qui arrive. Ils font preuve d’un égoïsme envers ceux qui s’adaptent, et qui n’ont pas le choix de le faire, car ils n’ont pas ce pouvoir de nuisance. Ils font preuve d’un égoïsme, car ils demandent à la société, d’assumer les déficits à travers les impôts qu’elle paye, ou des prix toujours plus élevés, car en situation de monopole, pour des services à la qualité parfois discutables. Le GEPA ne peut que soutenir la réforme, l’adaptation au monde de demain, et l’équité pour tous. Nous ne devons pas être pris en otage, par ceux qui ont ce pouvoir de nuisance. Cela devient insupportable pour beaucoup !
Drôle de mois de mai, où, à l’opposé, on voit l’effort, le mental et le travail récompensés. Avec la victoire, le 5 mai 2018, de l’équipe de Water Polo du Pays d’Aix Natation, qui vient de gagner, pour la première fois dans l’histoire du club, la demie finale, du championnat de France, contre le Cercle des Nageurs de Marseille. Quel talent ! Quel travail ! Quelle construction !Bravo !
Les talents seront également, au rendez-vous, le 24 mai, lors de notre soirée éponyme à l’ARENA. Pensez à vous inscrire via notre site internet. www.gepa-aix.com, pour une fin de mois de mai radieuse.
Frédéric REGIS Président du GEPA