Edito du Président du GEPA, septembre 2020

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Adieu mais le combat continue!

Il est temps après 3 ans de mandat que le GEPA tourne la page avec un nouveau successeur, comme les statuts le prévoient. J’ai été très honoré d’être président de cette noble institution, et je sais qu’elle sera en de bonnes mains, avec mon successeur, qui sera sans doute féminin.

Merci à tous les adhérents pour leur fidélité. Merci à toutes les personnes impliquées dans les commissions pour le formidable travail qui est fait. C’est grâce à vous que le GEPA rayonne depuis des décennies sur notre territoire au service de la défense de nos valeurs, celles de l’entrepreneur. J’ai apprécié de travailler avec chacun de vous, sans oublier notre Patricia, cheville ouvrière de notre association. Je vous rassure. Je resterai adhérent.

C’est aussi le temps de mon dernier édito. Merci pour vos commentaires au fil des éditos. J’ai apprécié nos échanges.

Beaucoup d’entreprises traversent un passage délicat avec la crise sanitaire. Les entreprises sont prises dans la tourmente et nos libertés d’entreprendre reculent sous le poids du virus. Pourtant, depuis le début de la pandémie 0.04 % de la population est décédée, contre 30 % lors de la peste en Provence de 1721. Alors, certes au début, nous ne connaissions pas ce virus. Aujourd’hui les personnes sont déconfinées depuis plusieurs mois. Elles se sont agglutinées lors d’événements festifs, comme la fête de la musique. On constate que le nombre de personnes hospitalisées est très faible et augmente peu. Alors pourquoi cette peur panique qui semble irrationnelle au regard des faits ? La France doit être dirigée par des hommes et des femmes politiques, et non par un conseil scientifique aux intérêts financiers très orientés dénoncés par notre professeur Raoult. Prenons garde de ne pas laisser le docteur Knock diriger le pays, car Jules Romain nous a appris que les médecins pouvaient trouver des malades partout, et transformer les auberges en Hôpital… N’oublions pas que selon Santé Publique France, le tabac tue 75 000 personnes par an, soit deux fois et demi plus que le Coronavirus…

Les autorités ont peu d’emprise sur la population. On observe des ventes à la sauvette tous les soirs sur le vieux port de Marseille où les personnes s’agglutinent. Elles s’agglutinent aussi sur les plages, sur les champs Elysées les soirs de foot, pour la fête de la Musique, dans certains lieux de vacances. Pourtant les valeurs des courbes d’hospitalisation n’ont jamais augmenté. Mais là les autorités ne font rien, car elles ont peu d’emprise sur les événements clandestins, comme les matchs de foot organisés dans certaines banlieues. En revanche sur les entreprises qui peuvent être fermées d’autorité, alors là on s’en donne à cœur joie. Il y a deux poids deux mesures. Que cherche-t-on ? Détruire l’économie ? Décourager les entrepreneurs dont certains ont pris de plein fouet les gilets jaunes, les grèves et la COVID, sans compter les destructions dans certaines villes ? Aucune aide ne pourra se substituer durablement à l’activité économique.

Comment peut-on accueillir, au Puy du Fou, 5 000 spectateurs collés les uns aux autres, grâce, sans doute, à des amitiés avec le pouvoir, et dans le même temps empêcher Dominique Bluzet (Grand Théâtre de Provence, Théâtres du Jeu de Paume et du Gymnase) et le talentueux Anglin preljocaj (Pavillon noir) d’ouvrir ? Veut-on tuer la culture, veut-on tuer la pensée et la réflexion, comme le ferait une vulgaire dictature ?

Prenons garde à la liberté qui semble disparaitre subrepticement. C’est une valeur qu’il nous appartient de défendre. L’Etat a toujours des raisons louables pour la limer afin de mieux contrôler ses citoyens. Si on n’y prend pas garde, notre démocratie pourrait dériver vers un régime qui le sera beaucoup moins.

Frédéric REGIS Président du GEPA  
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