Edito Yves DELAFON octobre 2016

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Des élections consulaires…

Entre le 20 octobre et le 2 novembre les entrepreneurs et chefs d’entreprise sont appelés, par leurs votes, à contribuer à la pérennité d’une très ancienne institution, la Chambre de Commerce et d’Industrie Marseille Provence.

L’interrogation sur la pertinence, et l’efficience, des moyens humains et financiers qui l’accompagnent, est une réalité partagée par une majorité d’acteurs économiques.

Ce doute est doublé, en particulier sur le territoire aixois (qui représente 45% des électeurs de la circonscription), du regret amer que leur a laissé l’attitude du président sortant qui, plutôt que de respecter une fonction fédératrice et apaisante qui l’aurait honorée, a largement contribué à la dramatisation de la mise en place de la Métropole.

Le GEPA, ne souhaitant pas « payer un tribut, à un système qu’il conteste », n’a pas voulu s’engager dans la campagne.

Toutefois, et bien que sa dissolution, engagée et progressive, soit programmée au profit d’une Chambre Régionale certainement plus adaptée, il n’en demeure pas moins que la CCIMP est encore là, doit avoir une nouvelle Assemblée et une Présidence, et que nous sommes appelés à participer à leurs élections.

L’importance de son budget (et de son patrimoine), le poids de ses mandats et la médiatisation de sa voix sont loin d’être négligeables.

Au-delà des mots et de l’ambition des programmes, similaires d’une campagne sur l’autre, c’est à la crédibilité individuelle des hommes et des femmes qui se présentent que nous devons être attentifs.

C’est la réalité de leurs expériences de l’Entreprise et de leurs engagements socio-professionnels, qui doit guider le vote de ceux qui, en participant, contribueront à atténuer le ridicule d’une participation habituelle avoisinant les … 15%.

Et puis, le pire n’étant jamais sûr, nous ne sommes pas à l’abri de bonnes surprises…

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